Mayotte, 101ème département français ?
Début janvier, comme promis, le secrétaire d'état Yves Jego, a dévoilé la question qui sera posée lors du référendum du 29 mars 2009 aux mahorés (et aux autres, les métropolitains qui se seront inscrit sur les listes électorales!). "Approuvez-vous la transformation de Mayotte en Collectivité unique, appelée département, régie par l’Art 73 de la constitution, exerçant les compétences dévolues aux département et régions ?" "L'heure du choix a sonné" clame déjà certaines affiches, mais le choix n'est il pas déjà fait ?
J'ignore si la population connaît réellement les changements au quotidien qui se profilent. On a du mal à imaginer Mayotte en département; est ce le bon choix ? Difficile à dire car l'étendue des chantiers est immense, et les mentalités sont encore loin de correspondre à la métropole, voire même à la Réunion toute proche.
On redoute des effets pervers, comme l'arrivée de la drogue dure (cf Guyanne), l'explosion de l'immigration clandestine, le creusement d'un fossé encore plus grand entre les différentes population et une montée de la délinquance. Qu'adviendra t'il des coutûmes qui régissent le quotidien et des savoirs faires adaptés à cette région ? Les brochettis et les marchés de poisson, résisteront'ils aux circulaires européennes ?????
Mais c'est aussi l'occasion de progresser sur les plans sociaux et économiques : rendre possible l'accés au logement décent et au confort de base (eau courante et électricité dans chaque foyer, comme dans les années 50 en France métro !).
Pas facile de choisir.
Yves Jego en visite au conseil Général de Mamoudzou, janvier 2009
J'ignore si la population connaît réellement les changements au quotidien qui se profilent. On a du mal à imaginer Mayotte en département; est ce le bon choix ? Difficile à dire car l'étendue des chantiers est immense, et les mentalités sont encore loin de correspondre à la métropole, voire même à la Réunion toute proche.
On redoute des effets pervers, comme l'arrivée de la drogue dure (cf Guyanne), l'explosion de l'immigration clandestine, le creusement d'un fossé encore plus grand entre les différentes population et une montée de la délinquance. Qu'adviendra t'il des coutûmes qui régissent le quotidien et des savoirs faires adaptés à cette région ? Les brochettis et les marchés de poisson, résisteront'ils aux circulaires européennes ?????
Mais c'est aussi l'occasion de progresser sur les plans sociaux et économiques : rendre possible l'accés au logement décent et au confort de base (eau courante et électricité dans chaque foyer, comme dans les années 50 en France métro !).
Pas facile de choisir.
Yves Jego en visite au conseil Général de Mamoudzou, janvier 2009